Inspiration ou plagiat?

 

À l’air d’internet et des réseaux sociaux, le partage d’informations est quotidien, des images du monde entier viennent à nous en quelques secondes. Les procès pour plagiat, tant dans le monde de l’art que de la musique, deviennent fréquents.

 

Dans les dernières années, plusieurs accusations de plagiat ont fait la une dans le monde du graphisme, parmi lequelles Tourisme Québec, Tokyo 2020 et Paris 2024. Où se trouve la limite entre inspiration et plagiat? La limite est encore floue, les experts se questionnent et ne sont pas toujours du même avis.

 

Selon le dictionnaire de français Larousse voici la définition du mot plagiat : « Acte de quelqu’un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre. »

 

Il arrive que des agences produisent des concepts déjà exploités ailleurs, souvent sans le savoir. Les créatifs utilisent les mêmes références pour répondre à des demandes de clients généralement semblables (par exemple, un opérateur de télécommunications va chercher à montrer qu’il a les meilleurs prix, les meilleurs services et le meilleur réseau au pays), il ne faut pas alors s’étonner de constater des résultats semblables.

 

En ce qui concerne les logos, la tendance actuelle à simplifier au maximum les formes diminue considérablement le nombre de concepts possible pour une même idée. Laissant aux réseaux sociaux une occasion facile de semer le doute quant à l’intégrité des créateurs.

 

En résumé, dans les cas qui peuvent être considérés comme du plagiat au premier abord, il ne faut pas prendre en compte uniquement le graphisme et le message, mais aussi considérer le processus et analyser les éléments indépendamment. Mais surtout, il ne faut pas se fier à deux captures d’écran hors contexte et modifiées pour faire paraître deux images comme identiques.