#Commandité : les lois face au marketing d’influence

#Commandité : les lois face au marketing d'influence

Grâce aux articles de mes collègues parus dans les dernières semaines, nous savons maintenant quels sont les avantages à utiliser les ambassadeurs, influenceurs ou porte-paroles dans une stratégie numérique. Par contre, qu’en est-il des lois et règlements qui régissent ces pratiques?

Alors que durant une certaine période, soit durant la montée des influenceurs, les lois aient été très floues et même inexistantes, cette période est maintenant résolue. En effet, si des milliers d’internautes ont accès en un seul clic à une publication d’ambassadeur ou d’influenceur, il n’y a aucune raison pourquoi ces pratiques ne seraient pas aussi bien encadrées que l’industrie de la publicité numérique, imprimée ou télévisuelle.

Bien que les lois canadiennes (NCP) indiquent depuis près d’un an qu’un influenceur doit clairement indiquer dans sa publication qu’il s’agit d’une publicité, nombreux sont les influenceurs qui omettent d’indiquer que le produit a été reçu gratuitement ou encore que l’entreprise a payé l’influenceur pour la visibilité.

Maripier Morin qui fait une publication commanditée par Crest.

Afin de bien indiquer aux internautes qu’il s’agit d’une commandite, les influenceurs doivent  ajouter un mot-clic accompagné de la mention «ad», «commandité» ou «publicité». Il faut par contre faire attention à ne pas dissimuler cette mention sous des dizaines d’autres mots-clics. Il est aussi souhaitable d’indiquer en haut de la publication que celle-ci est commanditée. En plus du fameux mot-clic, les influenceurs doivent inscrire dans leur message, ou encore mentionner de vive voix s’il s’agit d’un vidéo, si le produit a été reçu gratuitement ou s’il est payé pour parler de ce produit.

#commandité par @vgoudreault sur Instagram

Le NCP ne surveille pas les influenceurs sur les réseaux sociaux, mais si une publication commanditée n’est pas conforme, une plainte doit être déposée afin que le NCP s’y implique. Pourtant, les plaintes sont peu nombreuses pour le moment, probablement parce que les internautes ne sont pas informés des règlements qui régissent ces pratiques numériques.